… Mais pas sans activité. Environ 15km à pied à parcourir la colline de Sète.

Hier soir j’ai décidé de remplacer le pneu arrière qui avait l’air usé. En effet, une fois enlevé j’ai constaté qu’on voyait le jour à travers par endroits ! C’est ce qu’on appelle usé jusqu’à la corde.

Aujourd’hui, après 135 km très très très plats (270m de dénivelé grâce à quelques ponts), je suis arrivé à Sète ou j’avais rendez vous avec Patricia et Florence qui m’ont apporté la carte bancaire pour remplacer celle annulée la semaine dernière. Un grand merci à vous deux et bonnes vacances.

Comme on me l’avait prédit, il y avait un bon petit vent, mais…pas de face. Ouf, car j’ai ressenti pas mal de fatigue aujourd’hui.

Les stations du littoral ont fait de gros efforts d’équipement en pistes cyclables de grande qualité, bien revêtues, bien séparée des voitures, vraiment super. Ça manque juste un peu d’indications au départ pour éviter de les  manquer. Je me suis retrouvé plusieurs fois sur des bretelles dangereuses alors qu’il y avait une piste cyclable parallèle.

Pour me récompenser moi-même des 430km parcourus en trois  jours (et pour inaugurer la CB ! ) je m’offre un jour de pause à Sète. Demain grasse matinée ! Repos pour les genoux qui me rappellent le soir et la nuit qu’ils ont 100 ans à eux deux.

Ensuite direction Perpignan, puis les Pyrénées.

Ce Saint Martin là est entre Salon de Provence et Arles. J’y suis arrivé après 153km. Les 100 premiers ont été très agréables : route vallonnée et ombragée, peu de circulation. Ensuite, une crevaison (une tous les 900km), de la grosse chaleur, et les 15 derniers kilomètres le long d’une nationale très chargée.
Ce matin vers 7h30 j’ai passé mon 1000ieme kilomètre !
Demain je redescends vers la mer, par Aigues-Morte.

Je suis à 20km à l’ouest de Draguignan.
Un grand merci à Sergio, qui est venu de Bordigera (I) à 6h du matin pour le petit déjeuner à Menton ! A bientôt Sergio.

Après avoir longé la côte, par Menton, Monte-Carlo, Nice (beaucoup d’Anglais sur la Promenade) , j’ai obliqué vers l’intérieur des terres pour quitter les grosses agglomérations de  bord de mer et éviter la métropole Toulon Marseille. Je suis donc passé à Grasse, capitale des parfums. En fait de parfums, je pleins mes voisins sur la petite terrasse où j’ai mangé… Doux parfum de transpiration !
Ensuite je suis passé par Draguignan par une route  très chouette mais un peu trop fréquentée par des poids lourds chargés de pierres. Deux gravières le long de cette route.
Enfin, joli camping à Salernes, après 149km et 1800m de dénivelé, presque autant qu’un jour dans les Alpes !
C’est amusant de passer par des endroits précis que j’avais pointés sur la carte il y a des mois, sans les connaître.

Parti tôt ce matin, deux cols au programme : Turini et Castillon. Le col de Turini a tout d’un grand : beaux et nombreux lacets, belles et interminables rampes à fort pourcentages, paysages magnifiques avec en particulier quelques à-pics assez vertigineux, et enfin une longueur respectable, 15km pour moi aujourd’hui, plus de 20km sur l’autre versant. Dans les premiers lacets, très belle vue sur la Bolène-Vesubie (voir photos ci-dessous).
Dans la descente je crois que j’ai croisé Pascal, qui fait une randonnée d’une semaine au départ de Nice par les grands cols. J’ai entendu crier mon nom, mais le temps de réaliser, plusieurs centaines de mètres nous séparaient déjà. Bonne semaine Pascal !
Après cette belle descente, passage à Sospel, très joli village.
Ensuite, dernier col, celui de Castillon. En plein soleil, mais il n’est pas très long (6km), et c’est le dernier. Les genêts embaument, c’est impressionnant. L’odeur est presque épaisse, on a l’impression de pouvoir la palper.
Et puis dernière descente, traversée de Menton, et arrivée au bord de mer.
Confortablement installé à l’hôtel (on ne se refuse rien après la Route des Grandes Alpes) je peux me reposer un peu avant de mettre le cap à l’ouest demain.

Aujourd’hui je suis parti de bonne heure, et j’ai escaladé la plus haute route bitumée d’Europe à 2860m, la Cime de la Bonette. 23 km d’ascension pour un spectacle extraordinaire ! Paysages somptueux, montagnes à perte de vue. Et une bonne fraîcheur, à presque 3000.

Ensuite descente de l’interminable vallée de la Tinée, avant de gravir le col St-Martin (1500m) sous une chaleur terrible.

Enfin, très jolie descente jusqu’à St Martin-de-Vésubie.

Demain, j’arrive à la mer, à Menton, premier « coin » de l’Hexagone. Comme ils annoncent de forts vents sur la côte, ça pourrait être encore plus éprouvant que la montagne…

Pas de WiFi, pas de photo. Col d’Izoard à la fraîche ce matin. Un régal. Ensuite col de Vars en plein cagnard. Beaucoup moins agréable ! En plus j’ai cassé un rayon de la roue arrière à 7 km du col. Il a fallu enlever les freins arrière pour pouvoir rouler tellement la roue était voilée. Heureusement elle a tenu la fin du col et les 30 kilomètres de descente jusqu’à Barcelonette où des vélocistes très efficaces m’ont fait la réparation.

Ce soir camping, de sympathiques voisins belges m’ont prêté un fauteuil de camping, c’est le grand confort ! Et l’apéritif, ça casse un peu après tous ces efforts.

Demain il y a une course amateurs sur le col de la Bonette. Je vais me faire doubler par des centaines de cyclistes au lieu de dizaines ces derniers jours… 🙂

J’ai récupéré mes affaires à la gendarmerie de St-Chaffrey. Je profite de ce jour off pour poster quelques photos.